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Les cystites : comment y remédier naturellement

Dernière mise à jour : 5 août 2022


 

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Les cystites ne sont plus une fatalité. Longtemps tabou, les infections urinaires et surtout chez les femmes peuvent être traitées en amont et donc agir en prévention. D’ailleurs, je vous le rappelle c’est cette notion qui prône en naturopathie. Avoir les clés de son bien-être permet d’être plus heureux sur son chemin de vie. Si vous êtes sujets aux infections urinaires, il y peut être des aspects de vos habitudes de vie qui définissent votre terrain et qui, sans doute, entretiennent ce troubles infectieux.

Sachez que les traitements allopathiques ne permettent pas de corriger le trouble sur le long terme.

Certes les antibiotiques réprimandent et éradiquent l’infection sur le moment mais modifier le terrain et changer vos habitudes de vie, vous permettra d'être enfin débarrassé de la cystite urinaire !!! La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de la contrer de façon naturelle. La naturopathie est là pour vous accompagner en douceur.





C'est quoi la cystite?

C’est une inflammation de la vessie qui trouve son origine dans une infection de l’urine, la bactérie la plus connue est l'E COLI. Il existe deux sortes de cystite bactérienne : la cystite aiguë non compliquée qui correspond à une cystite ponctuelle et la cystite aiguë récidivante.

 C’est une bactérie opportuniste qui devient pathogène en colonisant les voies urinaires, le plus souvent son passage se fait de l’anus vers le méat urétral.


La bactérie se trouve normalement dans la flore intestinale mais s’introduit dans l’urètre et peut causer une infection.


En adhérant aux muqueuses du système urinaire, les probiotiques empêchent que des bactéries ennemies responsables entre autres des cystites y prennent place. Il faut distinguer les 2 types de cystites : le syndrome de la vessie douloureuse et l'infection urinaire.

Elles se caractérisent toutes les deux par des brûlures à la miction, des envies pressantes d’uriner. Mais l'infection urinaire est généralement due à une bactérie Escherichia Coli. Les urines sont souvent troubles, foncées et peuvent être accompagnées de sang dans le cas d'une complication comme la pyélonéphrite. Celle-ci est la conséquence de la migration des bactérie du système digestif vers la vessie.




Les causes de la cystite


Au niveau Physiques La cystite peut être d'origine microbienne, dans 90% des cas c'est la conséquence directe d'une prolifération de la bactérie Escherichia Coli qui est présente de manière naturelle au sein de la lumière digestive au niveau de l'urètre puis de la vessie.

Il existe des facteurs physiques comme :

  • La constipation qui favorise la prolifération microbienne

  • Le prolapsus génital et urinaire

  • La grossesse avec la compression de la vessie par l’utérus.

  • La ménopause avec la baisse de sécrétion d'hormones oestrogènes.


Au niveau émotionnel Au niveau de la symbolique, la cystite peut vouloir traduire une sensation d’empiètement sur son propre territoire que le corps exprime.

D’une manière holistique, c'est une forme d’intrusion du territoire par des personnes toxiques ou de ne pas avoir assez d’espace à soi.


Parfois aussi un déménagement, un départ en vacances suffit à déclencher une crise.

La vessie est le réservoir de l’urine qui est en attente d’être libérée, elle peut représenter les attentes.


La cystite survient quand il y a une rupture, qu’elle soit familiale, personnelle ou professionnelle et donc une incapacité à extérioriser ses émotions, une difficulté à trouver sa place. En médecine chinoise, les reins sont les organes de la peur et de la volonté…. Au niveau de l’hygiène de vie Une alimentation destructurée, industrielle et surtout raffinée, conduit à la surcharge des urines qui sont filtrée par les reins.


Nos reins ont un rôle émonctoriel assez important puisqu'ils éliminent les acides forts contenus dans :


  • les protéines animales, végétales

  • le lait de vache 

  • les sucres raffinés 

  • les excitants comme le thé, le café, l'alcool, tabac

  • les aliments acides

  • les médicaments 

  • le stress physique ou émotionnel

Il faut donc éviter durant cette période inflammatoire certains aliments aggravants qui viennent acidifier le pH de notre organisme et qui favorisent l'inflammation de la vessie et de ses annexes comme l'urètre.


En parallèle des cystites, certains symptômes digestifs ( ballonnements, aérophagie, reflux gastriques, constipation) peuvent compresser aussi la vessie.


Un déséquilibre de la flore digestive est l'une des principales causes. Attention à l’utilisation de lingettes intimes, des tampons ou de gels douches trop acides peut être un facteur au déséquilique du microbiote vaginal. A l’intérieur du vagin, comme à l’intérieur de nos intestins, cohabite un eco-système composé principalement des bactéries.

Leur présence est naturelle et saine, cela fait partie de notre carte d'identité propre.


Cette synergie microbienne peut se rompre parfois, à cause d’une mauvaise hygiène de vie ou d'un stress. Une mauvaise hydratation peut aussi être une des cause. Pensez à bien vider votre vessie régulièrement. Il est donc primordial de boire régulièrement de l’eau peu minéralisée.





Réflexes à adopter contre la cystite

  • Boire au minimum 1,5 l d’eau peu minéralisée pour diluer les germes bactériens. Plus le flux urinaire sera important et moins l’urine sera concentrée et plus les toxines seront éliminées rapidement.

  • Ne plus attendre le dernier moment pour aller uriner car se retenir permet aux bactéries de se multiplier dans la vessie.

  • Allez aux toilettes le plus souvent possible sans interrompre le jet d’urine.

  • S’essuyer d’avant en arrière pour éviter l’arrivée des bactéries fécales de l’anus vers l’urètre.

  • Pendant les menstruations, évitez les gros tampons qui comprime et préférez les coupes menstruelles ou les serviettes hygiéniques en coton biologique non traité. Changez de protection toutes les 2 à 3 heures.

  • Au niveau de la toilette intime, adoptez un gel intime doux qui ne décape pas avec un ph doux et évitez le gel douche, les bains moussants, les produits parfumés ainsi que la toilette au gant de toilette…

  • Du côté des vêtements, limitez le port de pantalon moulants, les sous-vêtements type strings et surtout ceux en synthétique qui augmentent la température et l’humidité qui facilitent la prolifération bactérienne.

  • Evitez les aliments irritants pour la vessie comme la tomate, les asperges, les alcools blanc avec sulfite, le café, le sucre, les viandes rouges en excés. Adoptez les jus de fruits frais comme les baies (canneberge, myrtilles, cassis), les produits fermentés contenant des probiotiques renforçant les défenses de l’organisme.

  • Avant chaque rapport sexuel, hydratez-vous avec un verre d’eau, après l’acte sexuel, urinez rapidement pour éliminer les germes qui auraient pu pénétrer la vessie et boire de nouveau. Faire une toilette intime ensuite.




Quelles sont les pistes en Naturopathie?


Alimentation Optez pour des aliments thérapeutiques riches en soufre comme les navets pour ses effets diurétiques et revitalisant, les poireaux pour leur richesse en sels alcalins, antiseptiques et diurétiques, l’ail et l’oignon pour leur aspect antiseptiques des voies urinaires.


Apportez également des aliments riches en magnésium comme les céréales complètes, les fruits secs et des aliments riches en vitamines C comme les fruits rouges… Supprimez tous les aliments acides et acidifiants cités plus haut. Fleurs de Bach

  • CRAB APPLE peut travailler sur la purification et sur l’état négatif comme l’obsession de se décontaminer

  • VERVAIN pour travailler l’inflammation de la vessie tendue et gonflé

  • AGRIMONY pour travailler la douleur brûlante ressentie au moment de la miction

  • ELM pour apaiser l’intensité de la douleur qui vous dépasse.

A raison de 3 gouttes 3 fois par jour pendant au moins 10 jours. Phytothérapie De nombreuses plantes sont traditionnellement utilisées pour traiter les cystites débutantes et/ou agir préventivement sur les gênes urinaires. La busserole (feuille), la bruyère (fleur) la canneberge (baie), la piloselle (partie aérienne), le genévrier (baie) conjuguent des effets anti inflammatoires, antiseptiques et diurétiques. D’autres comme le pissenlit (racine), reine des prés (fleur) sont plus diurétiques et/ou anti inflammatoires.


La racine de guimauve est aussi intéressante pour son effet émollient et apaisant, elle peut être d'une grande utilité dans le traitement des cystites. La plupart d’entre elles sont efficaces en tisane, seules ou en association et d’autres sont conseillées en gélules ou en extraits liquides. Pour composer sa tisane, l’idée est d’associer un antiseptique, un anti inflammatoire : Bruyère + pissenlit + cassis en part égale c'est à dire 25g de chaque et mettre 3 cuillères à soupe de ce mélange pour 1 l d’eau bouillante, laissez infuser 10 minutes, filtrez et dégustez pendant 10 jours. Si récidive, reprenez la tisane 10 jours par mois. Attention tout de même, il y a des précautions d’emploi avec la busserole. Celle-ci est déconseillé si troubles rénaux et déconseillé pendant la grossesse. L’EAU D’ORGE qui est un excellent anti-inflammatoire des voies urinaires. Prendre 3 cuillères à soupe de grains d’orge entier, les faire bouillir dans 200 ml d’eau, couvrir et laisser mijoter 30 minutes, vous pouvez ajouter une rondelle de citron pour les 10 dernières minutes, filtrez et dégustez. On peut aussi savourer un jus de canneberge pur non dilué et non sucré pour son effet antibiotique sur la bactérie E-coli. En effet, la canneberge empêche la bactérie de se fixer sur la paroi de la vessie et elle aide à régulariser l’acidité de l’urine.

Nutrithérapie Le D-mannose est un sucre naturellement présent à la surface de la vessie. Lorsqu’il est administré à fortes doses, les bactéries se fixent sur ce sucre au lieu de de la faire sur les parois de la vessie, facilitant ainsi l’élimination des germes restés en suspension, avec le flux urinaire. Il peut être pris en traitement d’attaque, dès les premiers symptômes et en prévention des récidives. Le bonus est qu’il peut être pris pendant la grossesse. Aromathérapie Elle signe une excellente alternative à l’antibiothérapie, aussi bien pour traiter un épisode isolé de cystite aiguë qu’en prévention dans les cas de cystites récidivantes. Par voie orale, en plus de la phytothérapie en tisane, la prise d’huiles essentielles. En traitement d’urgence, faire un massage sur le bas ventre avec 1 goutte de cannelle et 1 goutte de romarin 1,8 cinéol 3 fois par jour pendant 5 à 7 jours et pas après 17 heures. On peut aussi faire des dilutions avec tea tree, palmarosa et petit grain bigarade dans l’huile végétale de calophylle. Attention les huiles essentielles ci-dessus sont contre-indiqué chez la femme enceinte et allaitante et aux enfants de moins de 6 ans. Il est impératif de faire le test allergique sur le bras et demander toujours un avis médical avant leurs utilisations et en particulier pour les personnes asthmatiques et épileptiques.

Gemmothérapie Deux bourgeons chouchous répondent particulièrement bien au traitement des cystites récidivantes grâce à leur action générale régulatrice. Il y a le GENÉVRIER qui est un détoxifiant global et apaisant au niveau des reins et l’AIRELLE qui est polyvalente et diminue les épisodes de cystites chroniques grâce au drainage des voies urinaires et de l’intestin. En pratique 5 à 15 gouttes de chaque dilué dans un fond d’eau matin et soir en cure de 3 semaines et à renouveler au besoin. Il y a aussi des pistes intéressantes du côté de l’homéopathie avec le colibacillinum et le sérum anticolibacillaire. Bien sûr toutes ces pistes sont individualisées selon votre personnalité, votre tempérament, vos habitudes de vie et votre problématique. Hydrologie Qui dirait non à un bon bain chaud ? Personne !!! Le bain chaud est une solution naturelle pour venir à bout des cystites. Décongestionnant, un bain chaud infuser de thym et de l’eucalyptus pour l’action antibactérienne ou du calendula pour l’effet calmant ou encore de la lavande pour apaiser les douleurs comme la camomille d'ailleurs est particulièrement recommandé. Commencez par une température raisonnable, environ 37° puis vous pouvez continuer à mettre de l’eau chaude afin d’atteindre une température avoisinant les 40°, maximum !

Quoi de mieux ? Détente et soin, prenez soin de vous tout en disant adieu à votre infection urinaire et de votre inconfort pelvien!

Toutefois, d’autres points sont à explorer comme l’équilibre psycho-émotionnel, la gestion du stress et surtout l’équilibre des microbiotes intestinal et vaginal. En effet, une dysbiose de ces deux flores favorise la prolifération de germes pathogènes et par la même, est susceptible de faciliter la survenue des épisodes infectieux urinaires. Dans ce cas, des probiotiques seront conseillés.


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